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mardi 26 janvier 2010

RENAISSANCE FRANCAISE ARMOIRE A DEUX CORPS DONT LE CORPS DU HAUT EST EN RETRAIT



H : 185 cm
L : 125 cm
P : 46 cm
Armoire en noyer, travail burgondo Lyonnais, XVIème siècle.
Manques au terme gauche du corps du haut, accidens, quelques restaurations d'entretien, gainage du corps du haut d'origine, dans sa patine la seconde moitié du XVIème siècle a livré des modèles prestigieux d'armoires à deux corps : L'armoire de la collection FOULC aujourd'hui au musée de Philadelphie, l' armoire Arconati Visconti du musée du Louvre, l'armoire du château de Thoisy la Berchère présentée au musée de la Renaissance à Ecouen.
Cette armoire en bois de noyer imposante et puissamment décorée se rattache à cette illustre lignée.
Selon une formule classique, elle comporte deux corps, le supérieur en léger retrait, quatre panneaux, une rangée de tiroirs médians cantonnés de consoles jumelées. En excellent état de conservation, malgré quelques altérations, elle n'a pas necessité de restauration.
L'intérieur est tendu de son étoffe d'origine fixée par des clous dorés, et loge quatre petits tiroirs. Les motifs décoratifs occupent fond et support sans laisser d'espaces vides. Ils s'ordonnent en fonction des lois rigoureuses de la symétrie. L'unité thématique du meuble s'organise autour des vertues guerrières et des symboles de fécondité. Des motifs architecturaux de denticules, triglyphes et métopes habillent les couronnements. Des entrelacs de roses et de perles suivent les traverses et les cadres des panneaux. Frise et soubassement accueillent palmettes et feuilles d'acanthes. Ces ornements soulignent les lignes de force du meuble et trahissent l'inspiration Lyonnaise, qui se lit également sur les montants lattéraux couverts de vermiculures. Les hauts reliefs, puissants et calmes, se mêlent à la ciselure délicate et fouillée des encadrements. Six termes soutiennent l'entablement de chacun des corps. Les quatre figures masculines encadrent deux figures centrales, féminines. Les âges de la vie s'organisent en deux registres : la jeunesse sur le corps supérieur, l'âge mur ou la vieillesse sur le corps inférieur. Les termes masculins de l'étage noble portent une tunique du légionnaire romain, le heaume, l'écu et l'épé du soldat de la fin du Moyen Age. Sur leurs gaine, des trophées d'armes, bouclier, heaume, poire à poudre, tambour, se disposent en girlande verticale. Ils exaltent les vertues guerrières et le triomphe de la force. Aucentre, la figure féminine se drape d'étoffes fluides qui retiennent une chute de fruits. Motif que l'on retrouve en partie basse, suspendu à un mascaron au visage humain, sur la gaine des trois termes. les hommes âgés, chevelus et barbus, ne sont plus des guerriers. Le terme féminin central, au port de tête légèrement incliné, rompt avec le caractère hiératique des autres figures. Force et fécondité se conjuguent également sur la façade des tiroirs : de la gueule de lion aux cornes de bélier s'échappent des guirlandes de fruits, raisins, coings, grenades. Décoratifs, ces mufles cachent les entées de serrure et jouent un rôle fonctionnel. Termes et mufles de lion appartiennent au répertoire bourguignon, traités avec oppulence et pittoresque, dans le respect des principes d'équilibre et de symétrie.
Estimation : 60 000 € à 80 000 €

COFFRE DE SALLE A PLIS SERVIETTE



H : 79 cm
L : 145 cm
P : 62 cm
En bois de chêne, France (Béarn), Fin du XVème, début du XVIème siècles.
Recherce de la symétrie tant structurelle que décorative, semble avoir dicté la création de ce coffre à plinthe. Sa caisse quadrangulaire est formée d'un bâti à tenons et mortaises, dans lequel sont embrevés huit panneaux verticaux, quatre en façade et deux sur chaque côté. Les panneaux sont sculptés de plis serviette dans un relief peu marqué. Le couvercle, d'une grande simplicité, comportedeus tasseaux latéraux qui facilitent son emboitement sur la caisse. A l'épaisseur du plateau fait écho la large moulure qui suit la traverse basse découpée en accolade. Les parties métaliques, serrure à moraillon et poignées latérales, complètent l'ornementation avec élégance et discrétion. L'exceptionnel état de conservation du meuble, à la douce patine blonde non cirée, plaide pour un usage sédentaire. Installé dans la salle d'une riche demeure, il a peu contenir divers objets selon les besoins : la consultation des inventaires témoigne en effet de la grande variété du contenu des coffres.
Estimation : 6 000 € à 8 000 €

COFFRE DU XVEME SIECLE DIT COFFRE AU LION RAMPANT



H : 78 cm
L : 166 cm
P : 68 cm
Bois de chêne, France (Normandie), fin du XVème siècle. Etat exceptionnel.
Le remarquable état de conservation de ce très beau coffre à plinthe met en évidence sa construction équilibrée et la qualité de ses sculptures.
Le bâti à panneaux embrevés a pour soubassement une large plinthe, découpée en accolade en façade et sur les côtés. Les panneaux de façade à motif de fenestrage s'ordonnent symétriquement par rapport au montant central, alors que les deux panneaux des faces latérales s'habillent de plis serviette de facture flamande. Chaque angle de façade est marqué par une pilette rapportée qui s'apuie sur la moulure de la plinthe.
Le large montant central, au dessous de la serrure à moraillon, s'orne d'un lion rampant inspiré de figure héraldique, peut - être signe d'identité du propriétaire. Entre les panneaux, les montants portent des rameaux de vigne dont l'entrelac rappelle les nervures du fenestrage, associant vocabulaire architectural et végétal dans une même unité de traitement. Les cadres moulurés des panneaux trouvent un écho dans la belle moulure qui longe la façade en partie haute en contournant le palastre de la serrure. Or, ces éléments qui se conjuguent avec richesse et mesure, sculpture des montants, motifs héraldiques et végétaux, tracé de moulure, traduisent tous le même influence : celle des ateliers anglais, qui étendent fortement leur emprise sur les franges continentales de la Mer du Nord et de la Manche, particulièrement en Normandie.
Estimation : 15 000 € à 20 000 €

DEUXIEME RENAISSANCE FRANCAISE TABLE EN CROIX DE LORRAINE DITE "TABLE A L'ITALIENNE"


TABLE EN CROIS DE LORRAINE DITE TABLE A L'ITALIENNE, EN NOYER DEUXIEME RENAISSANCE FRANCAISE
Cette table caractéristique de la seconde renaissance française est en bois de noyer. Elle fait partie des modèles dits à allonges. Ce système est formé d'un plateau mobile uniquement suivant un axe vertical, sous lequel glissent deux volets montés chacun sur deux coulisseaux de coupe oblique. En tirant vers soi ces volets, leurs coulisseaux se soulèvent. On constate un moulurage avec des toupies fixées en chute en dessous du dais de raccordement de la ceinture, évidée au ciseau pour un effet d'ombre et de lumière. Si les moulures très soignées sont largement répendues, l'emboîture simple du plateau, l'élancement des fûts de colonne, la forme des toupies plus large que celle de fontainebleau et le décaissement de la ceinture disent l'origine lyonnaise du meuble.
Estimation : 15 000 € à 20 000 €

PREMIERE RENAISSANCE FRANCAISE, ARMOIRE A DEUX CORPS DANS LE GOÛT D' HUGUES SAMBIN

ARMOIRE A DEUX CORPS RECTANGULAIRES AVEC UN GRADIN SUPERIEUR EN RETRAIT PAR RAPPORT AU CORPS INFERIEUR SURMONTE D' UN FRONTON ARRONDI
Composée d'un placard à deux portes sur la partie haute, de deux layettes en bas relief présentées en façade au niveau de la ceinture ainsi qu'un second placard sur la partie basse du meuble. Décors sculptés dans le goût du maniérisme de la Renaissance, par l'emploi des caractères architecturaux mais également des personnages sculptés dans les angles. Personnages dit à "l'antique", "Cariatides", "Atlantes", "Masques de Satyres" ou "mascarons". L'armoire repose sur quatre pieds, les piètements frontaux sont en patin tourné.
Fronton d'origine (plutôt rare).
Datation : De la Deuxième moitié du XVIème siècle.
Attribution : Hugues SAMBIN
Matériaux et techniques : En noyer massif sculpté
Ecole : Burgondo Lyonnaise
Estimation : 70 000 € à 90 000 €

PREMIERE RENAISSANCE FRANCAISE, HUGUES SAMBIN, ARMOIRE ARCONATI VISCONTI, MUSEE DU LOUVRE

ATTRIBUEE A HUGUES SAMBIN, L'ARMOIRE ARCONATI VISCONTI (DU NOM DE SON COMMANDITAIRE) TRAVAIL BURGONDO LYONNAIS



Le motif majeur de son décor est constitué par les trois termes colossaux qui ponctuent les ventaux de porte et qui supportent la corniche. Leurs pagne à double ceinture et à plis "étagés" apparaissent comme des variantes du septième couple de termes du recueil de Sambin de 1572; les ceintures de suirs à boucles des deux termes masculins sont identiques. Leurs bustes, à épaules étroites, à poitrine basse, creusée, et à pectoraux presque carrés, rappellent fortement ceux des termes egyptiens de la clôture de la chapelle du Saint-Esprit. Leurs têtes ricanantes ou grimaçantes, à chevelure bouclée, nez courts et retroussés, lèvres larges ou épaisses et barbes courtes s'apparentent à celles des atlantes du portique de la maison Maillard de 1565. Leurs corbeilles à fruits sont tressées comme celles des termes egyptiens de Sambin. Tous deux reposent sur des balustres soutenus en surplomb par des consoles, au départ garni d'un calice d'acanthes (à la découpe un peu plus simple), le corps tronconique étant couvert de branchages de lauriers terminés en fleurons. Leur principe peut s'inspirer d'un modèle de table d'Androuet DU CERCEAU. ais il n'y a pas plus copie littérale que pour les chimères et les termes egyptiens de la clôture de la Chapelle du Saint Esprit. Le motif du calice d'acanthes figure sur la façade de l'hôtel Fyot de mimeure. Les cannelures de DU CERCEAU on été supprimées et ses enroulements ont été remplacés par des entrelacs. le dessin sinueux des tiges rappelle celui des panneaux principaux de la porte du Palais de justice de Dijon, les feuilles étant modelées avec le même soin que celle du dressoir Trimolet. l'emploi d'un support à console et d'une couronne d'acanthes renvoie directement aux colonnes de la clôture dijonnaise. De la même façon, les dès de frise bombée, constituant un entablement interrompu pour souligner l'axe des organes de support, procèdent à la fois des entablements du recueil de 1572 et du verticalisme des grilles lattérales de la clôture de la Chapelle du Saint-Esprit, tandis que la gaine du terme féminin, avec sa chute de végétaux et son socle en pointe de diamant, relève du même parti que la gaine du terme central de la porte du palais de justice de Dijon, avec son socle à bossage.
Les ventaux proprement dits, d'une richesse décorative extraordinaire, appellent les mêmes points de comparaison. Les édicules à niches feintes des panneaux supérieurs jouent habilement des contrastes de relief entre, d'une part, les fûts des colonnes adossées (a nouveau sur consoles à gouttes) surmontées d'un petit motif d'amortissement, et, d'autre part, les figures d'Hercule et de Vénus taillées en ronde bosse et le décor d'architecture (moulure des arcs et du couronnement, motifs figuratifs secondaires) traité en méplat, avec ce même sens plastique des formes déjà repéré sur le dressoir Trimolet, les fenêtres hautes de la maison Maillard et les panneaux principaux de la porte du Palais de justice de Dijon. L'étrange auculus des tympans, à fleuron d'acanthe, rappelle encore précisément la clôture de la Chapelle du Saint-Esprit, et comme sur les sections de frise couronnant la porte de cette dernière, des mufles de lion sont placés du côté intérieur. Par ailleurs, les gorgerins des colonettes doriques sont garnis d'une petite couronne d'acanthes, souvenir peut-être du second ordre du Pallais de la Chacellerie à Rome, tandis que les ressauts de l'entablement, soutenus par les mufles de lion et des profils de console, combinnent singulièrement le schéma général de la baie axiale du palais des Conservateurs au Capitole et un détail des baies du troisième niveau sur cour du palais Farnèse. Ces réminiscences ultramontaines ne manquent pas de faire écho à celles que nous avons decelées sur la clôture de la Chapelle du Saint-Esprit et à celle que le modèle de la colonne en l'honneur du Duc de Mayenne affiche en évidence. De la même façon, les étranges compositions des vantaux de l'armoire Arconati Visconti, comprises entre les niches et les panneaux peints, mêlent des motifs équivalents à plusieurs éléments des menuisiers du Palais de justice de Dijon : corniches des tables hautes de la porte principale; arcs; rinceaux d'acanthe, petits faciès, draperies et guirlandes suspendues, dans les parties hautes des grilles lattérales de la clôture. Sur l'armoire du Musée de Louvre ces motifs s'assemblent pour former un très curieux appui d'allège aux édicules qui les surmontent, constitué de moulures horizontales saillantes soutenues par un arc adouci par des ailerons d'acanthe qui s'épaississent légèrement vers le haut pour servir de support. Pareille composition est d'une invention unique et procède du même esprit avec lequel Sambin a traité le réseau des claires-voies latérales de la clôture dijonaise. Ces mêmes ventaux d'armoire, où le motif des postes figure en bonne place, sont agrémentés de multiples petits branchages de laurier ou d'olivier aux feuilles striées exactement comme celles de la porte du Scrin. Leurs parties hautes, table rentrante entre frise de palmettes alternées, rapellent passablement celles de l'hôtel Fyot de Mimeure. Enfin, les moulures horizontales de l'armoire offrent les mêmes motifs de petites palmettes et de feuilles à trou que les panneaux de la porte du Scrin. Comme pour le dressoir Trimolet, cet ensemble si nombreux et si caractéristique d'affinités avec les oeuvres sûres de Sambin permet d'envisager sérieusement le nom de ce dernier pour une attributuion éventuelle de cette armoire du Louvre, même s'il serait heureux de pouvoir la fonder sur des arguments d'ordre historique qui font hélas défaut en l'état actuel des choses. On y retrouve les mêmes différences d'échelle dans le traitement des figures humaines (grands termes un peu rigides et petits sujets animés en ronde bosse). Elle semble aussi porter le reflet de la culture artistique de l'artiste. La figure d'Hercule dérive d'un modèle composé par IL ROSSO et reproduit par la gravure, qui renvoie encore à l'école de Fontainebleau. Le panneau peint en bas à gauche, représentant la création de l'homme, montre un paysage dans une perspective oblique, en trois plans successifs à tonalités chromatiques différentes, selon les procédés typiques de la peinture flamande du XVIème siècle, avec en particulier des rochers sur la gauche, peints de façon un peu sommaire mais aux contours assez tourmentés, inspirés de Patinir, qui hésitent entre la manière de Bles et celle d' Isenbrant. L'attribution de l'armoire à Sambin ne serait pas incompatible, bien au contraire, car ce dernier fut un proche ami du peintre Nicolas Hoey, petit neuveu de Lucas Leyde venu se fixer à Dijon, à qui on aurait bien pu faire appel à l'occasion. Ainsi donc, retenir le nom de l'architecte et menuisier dijonnais comme auteur probablede l'armoire Arconati Visconti tendrait, au contraire, à rendre compte de tous les aspects de ce meuble d'une qualité exceptionelle.
NB : Les scènes peintes figurées sur ce meuble sont une chose très rare de nos jours (problèmes de conservation des oeuvres). Le fait que ce meuble ait été entièrement en bois doré et polychrome lui confère une qualité exceptionelle ainsi qu'une rareté.

samedi 5 décembre 2009

PETIT RECAPITULATIF CONCERNANT LE MOBILIER DU XVII EME SIECLE

LE MARCHE DANS CE DOMAINE EST AUJOURD' HUI EN CRISE. LES MEUBLES SUPPORT SONT BEAUCOUP MOINS IMPORTANT QUE LES MEUBLES CONTENANT.
LE PRIX D' UN SIEGE REPOSE ESSENTIELMENT SUR LE FAIT QU' IL SOIT PAR PAIRE OU NON.
CONCERNANT LES SIEGES LOUIS XIII ET LOUIS XIV LES FOURCHETTES DE PRIX VARIENT ENTRE 1 000 EUROS (80 %) DU MARCHE ET 10 000 EUROS. LES BOIS DORES SONT PLUS APPRECIES QUE LES BOIS NATURELS.
LOUIS XIII : BAS DOSSIER
LOUIS XIV : HAUT DOSSIER

GRAND CANAPE D' EPOQUE LOUIS XIII EN NOYER AU PIETEMENT TOURNE

LOT 329 Vente du Mardi 30 Juin 2009, TAJAN

La longue assise à trois places ainsi que le dossier affectant une forme violonée et moulurée de bois ciré, sont couverts d'un velours carmin. Le piètement est constitué de huit pieds tournés en bobine et balustre, reliés en ceinture sur les quatre cêtés par des traverses aux tournages assortis. Ce siège est large, ample, confortable et de belle proportion. Le piètement et l'entourage du dossier possèdent une patine claire et profonde.
L : 198 cm
H : 100 cm
P : 80 cm
Estimation : 2000 € à 3000 €
Adjudication : 3188 €

BARGUENO ESPAGNOL, MOBILIER DU XVII EME SIECLE

Le Bargueno est une sorte de cabinet de voyage destiné à être transporté ce qui explique que le piètement n'est souvent pas d'origine.

Ce Bargueno est en noyer à incrustations d'ivoire et de bois (ce qui augmente la cote de l' objet).

Sur ce modèle nous pouvons noter que le piètement est d'origine.

Ce modèle est très proche de celui du château d' Azay le Rideau.

Estimation : 15 000 € à 20 000 €

PAIRE DE CHAISES A BRAS OU PAIRE DE FAUTEUILS LOUIS XIII, MOBILIER XVII EME SIECLE




















Paire de fauteuils Louis XIII, en noyer tourné, Motifs en torse et têtes de poupées. Appelé depuis 1636 fauteuil, entrtoise en H, garniture en velours, également appelé chaise à poupée.
Descriptif de la structure :
En noyer, entrtoise en H, traverse intermédiaire, accotoirs droits et rigides, sculptures de femmes en ronde bosse sur les accotoirs, dossier rectangulaire et rigide, les accotoirs sont dans le prolongement des pieds.
Descriptif de la garniture :
-Décor de feuillages d'acanthe et chutes de lauriers.
-Guirlandes de draperie.
-Croix de Malte.
-Cartouche comportant des guirlandes.
-Franges et intérieur en crin.
-Insprations flamande et italienne.
Gaufrs et clou à tête ronde.
Les caractéristiques du style Louis XIII :
-Style architecturé
-Inspirations flammande et italienne
-Dossier et travaerses entièrement garni
-Dossier rectangulaire
-Structure à entretoise en H
-Piètement tourné avec travaerse
-Les accotoirs sont dans le prolongement des pieds
-Nouvelle appellation de fauteuil
-Lieu de production : Bourgogne et Périgord
Estimation : 15 000 € à 20 000 €

LE STYLE LOUIS XIV : BUREAU DIT " BUREAU MAZARIN ", MOBILIER XVII EME SIECLE

BUREAU MAZARIN ENTIEREMENT RECOUVERT DE MARQUETERIE DANS LE GENRE DE BOULLE OU SE DETACHENT DES MOTIFS EN LAITON SUR FOND D' ECAILLE ROUGE.

Bureau Mazarin, travail Français, de forme rectangulaire, en marqueterie en partie : en placage de laiton gravé sur fond d'écaille rouge. Il ouvre en façade par sept tiroirs bombés. L'entablement figure un décor de lambrequins, de rinceaux d'arabesques et d'animaux chimériques, avec entrée de serrure et clefs de tirage, entourant un ventail central en retrait figurant un décor à la Bérain et flanqué de personnages circonscrits dans des réserves.
Les côtés sont formés d'un panneau ressorti, à motifs marquetés. les montantts en consoles, sont accueillis sur des bronzes qui se prolongent par des pieds en S réunis entre eux par des entretoises en X découpées, qui reposent sur des pieds toupies. Il est coiffé d'un plateau, cerné d'une moulure de laiton, présentant une riche composition à la Bérain (ornemaniste de Louis XIV), en laiton gravé, avec présence de personnages orientalistes, oiseaux et animaux posés sur des rinceaux et des enroulements.
Table à écrire, le bureau en tant que tel apparaît au XVème siècle. C'est d'abord une simple table recouverte d'une toile du bure sur laquelle on écrit (d'où son nom de table à écrire). Les bureaux italiens déjà travaillés d'incrustations précieuses aux formes élaborées, sont importés puis copiés aux siècles suivants. Au XVIIème siècle, il en existe déjà plusieurs modèles. Certains sont nantis de huit pieds, réunis par quatre par une entretoise. Ils sont connus sous l'appellation de 'Bureau Mazarin', en référence au Cardinal qui en avait importé d'Italie. Au XVIII ème siècle, le tour du plateau est cerné d'une lingotière de bronze doré. La plupart des bureaus sont marquetés. Au XIX ème siècle, les lignes générales du bureau ne connaissent pas de grands changements, s'allégeant simplement, à la Restauration, des lourdeurs du style Empire. Au Début du XXème siècle, les courbes naturalistes et le décor végétal de l' Art Nouveau investissent les bureaux. Au cours du siècle, les designers et architectes, créent des intérieurs et intègrent dans leurs créations des bureaux et du mobilier de bureau, qui font partie intégrante de la vie moderne.
Le bureau Mazarin est l'un des plus ancien modèles de bureaux. Son modèle aurait été crée par l'ébéniste Pierre Gole vers 1669 pour Louis XIV.
Le Bureau mazarin est un bureau asocié au Cardinal Mazarin, principal ministre de Louis XIV de 1642 à 1661. Cette forme de bureau est un ancêtre du bureau "Ministre". Contrairement au bureau "Ministre", le bureau "Mazarin" n'a pas de tiroirs descendant jusqu'au sol. Il possède des pieds reliés par des entretoises en "X" ou en "H". Il s'agit d'un bureau à caissons reposant sur huit pieds.
C'est uniquement dans la seconde moitié du XIX ème siècle que semble apparaître la désignation de "Mazarin". Il est interessant de préciser que le Cardinal Mazarin n'en n'aurait jamais possédé. Ce meuble aurait pu servir de meuble de toilette selon certains chercheurs.
La majorité des modèles aujourd'hui conservés datent du premier tiers du XVIIIème siècle.
Plusieurs bureaux Mazarin ont été conçus pour être employés en angle, avec un genou sous la surface d'écriture et un autre genou en dehors. Cette position était nécessaire car, à l'époque les biens nantis capables de lire et écrire et, de se payer la fabrication de meubles étaient des membres de la noblesse. Or, les membres de la noblesse portaient constamment à leur coté une épée dans un fourreau, ce qui aurait rendu l'utilisation d'un bureau moderne difficile, ces bureaux étant faits pour être employés avec les deux jambes sous la surface de travail.
Plusieurs bureaux Mazarin étaient des pièces d'apparat comme les "KUNSTSCHRANK" du Saint Empire Romain Germanique d'alors.
Estimation

En bon état : 40 000 € à 60 000 €
En mauvais état : Moins de 5 000 €

ARMOIRE A DEUX CORPS RECTANGULAIRES, EN NOYER MASSIF SCULPTE, SECONDE MOITIE DU XVI EME SIECLE, MOBILIER HAUTE EPOQUE FIN XV EME DEBUT XVI EME

ARMOIRE A DEUX CORPS RECTANGULAIRES EN NOYER MASSIF SCULPTE, DEUXIEME MOITIE DU XVI EME SIECLE, DANS LE GOUT D' HUGUES SAMBIN, H : 220 cm ; L : 98, 5 cm ; P : 37, 5 cm et 53 cm.
Armoire à deux corps rectangulaires avec un gradin supérieur en retrait par rapport au corps inférieur, surmontée d'un fronton brisé arrondi. Composée d'un placard à deus portes sur la partie haute, de deux layettes en bas relief présenté en façade au niveau de la ceinture ainsi qu' un second placard sur la partie basse du meuble. Décors sculptés dans le goût du maniérisme de la renaissance, par l'emploi des caractères architecturaux mais également des personnages sculptés dans les angles. Personnages dit à " l' Antique", " Caryatides, Atlantes et masqus de Satyres ou Mascarons ". L' armoire repose sur quatre pieds, les piètements frontaux sont en patin tourné. Fronton d' origine. Armoire attribuée au menuisier sculpteur dijonais (ornemaniste) Hugues SAMBIN.
Estimation : 70 000 € à 90 000 €
Adjudication : /

PAIRE DE TABOURETS EN NOYER DE STYLE LOUIS XIV, MOBILIER XVII EME

PAIRE DE TABOURETS EN NOYER DE STYLE LOUIS XIV.

Vente : 25 Novembre 2008, Sotheby ' s

Ce que l'on doit remarquer :


- La forme rectangulaire
- L'assise
- La ceinture
- Le piètement
- L' entretoise

Estimation : 1 000 € à 2 000 €

Adjudication : 2 125 €

TABLE EN NOYER D' EPOQUE LOUIS XIII, MOBILIER XVII EME

PETITE TABLE CABARET EN ACAJOU ET BOIS FRUITIE, FRANCE MERIDIONALE SECONDE MOITIE DU XVIIEME SIECLE
La table à plateau taillé à pans coupés et moulurés en cuvette est appelée table en cabaret, sa fonction première semble être celle d'une table à servir les boissons chaudes, la forme de son dessus étant celle d'un plateau que l'on aurait fixé au piètement. Mais elle est abondamment représentée, dans la gravure ou la peinture comme étant utilisée en tant que table à jeu. Inventée pour une société aux moeurs raffinées, elle tire son extrême finesse de ses pieds en ballustre au tournage délicat.
-Estimation : 4 000 € à 5 000 €
- Entretoise en H : Louis XIII
- Entretoise en X : Louis XIV

FAUTEUIL DE STYLE LOUIS XIV, MOBILIER XVII EME

FAUTEUIL A HAUT DOSSIER PLAT A DEVERS EN NOYER NATUREL, H : 125 cm.
Piètement en bois tourné à entretoise en H, terminé par des pieds griffes à l'avant et quadrangulés à l'arrière. Accotoirs ondulés se finissant par des volutes sculptées de fleurs. Ils reposent sur des consoles balustres placées dans l'axe des pieds antérieurs. Le fauteuil est garni, sur le dossier et l'assise, d' un velours orange (garniture postérieure).
Vente : 5 Juin 2009, Delorme & Collin du Bocage.
Estimation : 600 € à 800 €
Adjudication : 1050 €
A retenir: Le mélange des styles (Louis XIII et Louis XIV) et la rareté du décor.

RARE PLATEAU EN SCAGLIOLA A DECOR POLYCHROME SUR FOND DE MARBRE NOIR, ITALIE FIN DU XVII EME SIECLE

RARE PLATEAU EN SCAGLIOLA A DECOR POLYCHROME SUR FOND DE MARBRE NOIR, ITALIE FIN DU XVII EME,
H : 72 cm ; L : 145 cm.
Rare plateau en scagliola à décor polychrome sur fond de marbre noir, représentant un décor dans des encadrements de formes géométriques, d'un perroquet entourré de cartes à jouer. le tout est encadré de rinceaux fleuris et feuillagés. Le même décor est repris dans les écoinçons. Italie, fin du XVII ème (restaurations). La qualité de ce plateau est à rapprocher du travail de Jiovani LEONI, actif près de Modène.
Bibliographie : Anna Maria MASSINELLI : " Scagliola arte della pietra de luna " Ed. Roma, 1997.
Première Vente : 28 Décembre 2006, Thierry de Maigret, Paris
Estimation : 5000 - 10 000 Euros
Adjudication : 9 600 Euros
Deuxième vente : 25 Juin 2008, Christie ' s, Paris
Estimation : 20 000 € à 30 000 €
Adjudication : 31 700 €

TOUR A COMPARTIMENTS EN IVOIRE SCULPTE, PAR ACHILLES AGAMEMNON HEYMANSREYT (?), 1657, VENTE PIERRE BERGE YVES SAINT LAURENT

TOUR A COMPARTIMENTS EN IVOIRE SCULPTE, PAR ACHILLES AGAMEMEMNON (?) HERMANSREYT, 1657, H : 57 cm ; HT : 64, 2 cm

En ivoire sculpté, se composant de neuf compartiments gradués sommés d'une prise révélant un compartiment supplémentaire sur deux pieds tournés, portant l'inscription latine ' HOC OPVS CENTRALE / INGENIO SVO PRIMUS EXTVLIT./.M.DC.LVII/ SVAQ NAMV PERFECIT ACHILLES : AG/ AB HERMANSREYT. ' Une marque d'inventaire peinte à l'encre noire 'E71', figure sur cet objet. Il y a une étiquette en tissu à l'intérieur de la boîte portant l'inscription 'St. 13207', avec son coffret en cuir pressé partiellement doré doublé de velours rouge et portant une étiquette sur laquelle figure l' inscription suivante : 'ASYO/$VAY' ; éclats, craquelures, manques et réparations.

Estimation : 180 000 € à 220 000 €

Adjudication : /


POT A BOUQUET EN CRISTAL DE ROCHE, VERMEIL ET RUBIS, MILAN FIN DU XVI EME OU DEBUT DU XVII EME SIECLE

POT EN CRISTAL DE ROCHE, VERMEIL ET RUBIS, MILAN, FIN DU XVI EME OU DEBUT DU XVII EME SIECLE, H : 16,2 cm ; Le col : 14 cm ; L : 10 cm.
Le col de forme quadrilobée avec deux anses en volute, chacune surmontée d' une tête de dragon, la panse galbée, pourvue de deux becs cannelés entièrement gravés d'arabesques; sur un pied circulaire évasé, le dessous de la monture du pied est en vermeil, gravée '188' et 'VI', 'VII', 'VIII'. Légères fissures, la monture a été réadaptée.
Estimation : 100 000 € à 150 000 €
Adjudication : /

DEUX DENTS DE NARVAL, OCEAN GLACIAL ARCTIQUE, VERS 1870 - 1890 VENTE PIERRE BERGE YVES SAINT LAURENT

DEUX DENTS DE NARVAL, OCEAN GLACIAL ARCTIQUE, VERS 1870 - 1890, H : 224 et 220, 5 cm ; HT : 273 et 269, 5 cm.
Monodon Monocéros, présentant des fissures à la base, les deux nettoyées; chacune montée sur un socle en marbre sculpté à motifs d' acanthes.
Estimation: 30 000 € à 50 000 €
Adjudication : /

OURS CHASSEUR EN VERMEIL PAR LEONHARD UMBACH, AUGSBOURG, 1585 - 1590, VENTE PIERRE BERGE YVES SAINT LAURENT

OURS CHASSEUR EN VERMEIL PAR LEONHARD UMBACH, AUGSBOURG, 1585 - 1590, H : 17, 5 cm ; Poids : 388 gr.

Assis sur ses pattes postérieures, tirant la langue, portant un harnais gravé et, appliqué à la ceinture une sacoche contenant un oiseau, son pelage est réhaussé sur la partie ventrale, il tient entre ses pattes avant un pistolet à rouet, la tête est amovible et se déboite niveau du collier ou figure un poinçon.

Un ours similaire qui pourrait être le pendant de celui - ci, est exposé au Märkisches Museum de Berlin. Il a été offert au sénat berlinois en 1684 par le sénateur Martin RICHTER. Cet ours est également à rapprocher de celui portant les armoiries des ESTERHATZY conservé au Germanisches National Museum de Nuremberg et, de celui faisant partie de la collection privée de Fritz THISSEN. Un autre ours du même orfèvre est actuellemnt au Landesmuseum Wüttemberg de Stuttgart.

Estimation : 80 000 € à 120 000 €

Adjudication : /


vendredi 4 décembre 2009

BATEAU EN ARGENT ET VERMEIL PAR ESAIAS LINDEN, NUREMBERG, 1609 - 1629, VENTE PIERRE BERGE YVES SAINT LAURENT

BATEAU EN ARGENT ET VERMEIL PAR ESAIAS LINDEN, NUREMBERG, 1609 - 1626, H : 36 cm ; Poids : 410 gr
La base ovale en dôme cpomporte un décor de vagues et de dauphins, le fût est appliqué de rinceaux, la coque repoussée de cartouches illustrant deux villes portuaires avec des monstres marins et des bouquets de fruits sur fond d'amati, sur le pont arrière étaient représentés trois personnages (un manquant), la mât agrémenté d'une petite voile surmontée d'une bannière, poinçons sur la base et stries sur le fond et la voile.
Provenance : Galerie J. Kugel, Paris.
Estimation : 30 000 € à 50 000 €
Adjudication : /

AIGUIERE EN EMAIL PEINT POLYCHROME A REHAUTS D' OR DEUXIEME MOITIE DU XVIEME SIECLE VENTE PIERRE BERGE YVES SAINT LAURENT

AIGUIERE EN EMAIL PEINT POLYCHROME A REHAUTS D' OR REPRESENTANT MOÏSE FAISANT JAILLIR DE L' EAU DU ROCHER ATTRIBUEE A JEAN COURT, DEUXIEME MOITIE DU XVIEME SIECLE.
RESTAURATIONS, H : 27, 7 cm
Le bec décoré de rinceaux dorés et d'une frise de feuilles d'acanthe, la partie supérieure ornée d' une procession bacchique, la partie inférieure illustrant Moïse avec d'autres personnages et des annimaux, reposant sur un pied évasé, décoré de feuilles d'acanthe, de guirlandes et de masques. Bien que non signée cette aiguière peut être attribuée à Jean COURT sur la base des similarités avec une aiguière monogramée 'IC' et qui figure dans la même collection (lot 536), ainsi que deux tasses signées et désormais conservées à la FRICK COLLECTION, à New York. Cette composition s'inspire d'une gravure illustrée dans les Quadrins Historiques de la Bible, ouvrage qui fût publié pour la première fois en 1533 à Lyon.

Provenance :

  • Collection Anthony de Rothschild
  • Collection J. et S. Goldschmidt, vers 1913, Francfort
  • Collection W. Von Pannwitz, vers 1925, Haarlem
  • Collection Rosenberg & Stiebel, New York
  • Collection M. Hubert de Givenchy, Paris
  • Galerie J. Kugel, Paris

Estimation :

80 000 € à 120 000 €

Adjudication : 102 214 €

BAS RELIEF EN ALBÂTRE DE NOTTINGHAM XV EME SIECLE VENTE PIERRE BERGE YVES SAINT LAURENT

BAS RELIEF REPRESENTANT LE COURONNEMENT D' UN EVÊQUE, NOTTINGHAM, SECONDE MOITI2 DU XV EME SIECLE
H : 48, 5 ; HT : 54 cm LOT N° 480, VENTE DU 23 au 25 FEVRIER 2009 CRISTIES
Il est vraissemblable que ce panneau d' albâtre appartenait à un retable fabriqué à ou à proximité de Nottingham en Angleterre. L' albâtre est un calcaire légèrement translucide, proche du gypse. Un certain nombre de carrières étaient exploitées en Europe Occidentale (Allemagne, France, Espagne, Italie), mais celles d' Angleterre étaient réputées pour la qualité du matériau exploité.
Estimation : 25 000 € à 35 000 €
Adjudication : 44 200 €